mardi 17 avril 2012

L'écologie : la nature d'abord ?

L'écologie, terme inventé en 1866 par le biologiste allemand Ernst Haeckel, est une science qui a pour objet l'étude des relations entre les êtres vivants et leur environnement, en fait l'écologie prend en compte l'action de l'homme sur son environnement afin d'en limiter les conséquences négatives et destructrices : pollution, effet de serre, réchauffement de la planète, déforestation ...

On a 2 types d’enjeux, certains concernent l’environnement et d’autres la sphère sociale :

Pour l'environnement, il s'agit de remédier aux excès du mode de consommation et de développement (le modèle est caractérisé par une très forte industrialisation)

L’autre élément concerne la sphère sociale, elle est fondée sur une constatation la situation d’un nombre non négligeable de la population qui vit dans des conditions d’extrême pauvreté et que l’écart entre les plus riches et les plus pauvres se creuse.

En France :les pouvoirs publics encouragent le Développement durable :

- Charte de l’environnement : impose des droits et devoirs en matière d’environnement
- On va considérer l’environnement en tant que patrimoine commun

On assiste également à l’émergence du commerce équitable et éthique :

La mondialisation crée un nouveau contexte économique et commercial entre pays nord et sud. Cela implique une nouvelle organisation du commerce qui conduit les entreprises et les consommateurs à prendre de nouvelles responsabilités.

Ces nouveaux modes de consommation sont accentués par la prise de conscience croissante des consommateurs qui souhaitent agir, dans leur acte quotidien en faveur d’un commerce international respectueux des droits humains et de l’environnement.

On a vu que l’écologie aujourd’hui se situait dans un ensemble plus grand qui est le développement durable qui traite aussi bien de l’écologie, de l’économie et de l’humaine. On peut donc dire qu’au sens général, l’écologie d’aujourd’hui s’adapte et elle s’oriente plutôt vers l’homme : l’homme d’abord et son bien-être.

Cela nous amène à parler du concept d’écologie politique qui s’est surtout développé dans les années 70. C'est un courant politique issu de la transformation de certains mouvements associatifs prônant la protection de la nature en partis politiques formulant un projet de société global. Les acteurs de l’écologie politique insistent sur la prise en compte des enjeux écologiques dans l'action politique et dans l'organisation sociale.

L’écologie politique souhaite mettre au centre du débat politique le citoyen. En effet, elle souhaite une prise de conscience des conséquences de l’activité humaine sur notre environnement. Cela passe par la remise en cause de la société de consommation, une remise en question de l’interaction entre l’homme et la nature. Elle s’occupe également des problèmes humains, sociaux et sociétaux. Par exemple, le programme présidentiel d’Eva Joly pour 2012 veut donner la priorité aux quartiers populaires, à l’éducation, la protection des services publics, la parité homme-femme, lutte contre les discriminations, le mariage homosexuel entre autres.

Ainsi, l'écologie, ce n'est plus la nature d'abord :  elle tient compte de l’environnement économique du monde et cherche à apporter des solutions.

Questions environnementales : sommet de la terre à Rio en 1992, la conférence de Copenhague en 2009 sur le climat, ou bien la conférence de Durban en Afrique du Sud qui s’est déroulé à la fin de l’année 2011.Objectif : limiter une nouvelle fois le réchauffement climatique par la limitation des gaz à effet de serre.

Cependant, le fait que l’écologie semble s’orienter plus vers le social provoque quelques divisions parmi les écologistes. Division entre l’écologie fondamentaliste : la Nature avant tout, et l’écologie politique : maîtrise de l’environnement, de nos actions, et des csq de nos actions sur l’environnement et nous même. Cpt : écologie fondamentaliste minoritaire.

Division au sein de l’écologie politique : il existe différentes tendances en France. Certains politiques engagés dans l’écologie vont privilégier le social, d’autres à la sensibilisation des industries au respect de l’environnement. Des écolos côté de Jean Luc Mélanchon : Martine Billard, du côté du centre Modem : Corinne Lepage, qui se présente aux présidentielles : Cap 21, Natalie Kosciusko-Morizet, du côté de l’écologie de droite : qui était ministre de l’écologie, porte parole de Nicolas Sarkozy pdt la campagne.

A se rapprocher trop des problèmes humains, sociaux, sociétaux : on peut associer le partie écologique comme proche du parti socialiste alors qu’au départ ce parti se définissait comme différent de la gauche et de la droite.

Autre problème : à vouloir étendre leur préoccupation sur l’économie, on peut également se poser la question de la crédibilité de l’écologie politique dans le domaine économique en particulier. Dans le cadre de l'élection présidentielle française a été présenté le budget du programme présidentiel d’Europe-Ecologie les Vert, réalisé par 4 économistes de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Or sur les 4, 3 démentent avoir écrit le rapport, le seul ayant écrit est un militant du parti ce qui pose un nouveau doute sur la crédibilité et la possibilité du EELV a nous sortir de la crise actuelle.

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