dimanche 11 mars 2012

T’as de beaux yeux, tu sais…

Le 18 février dernier, le public découvrait, émerveillé, les deux pandas géants, Huan Huan et Yuan Zi, « prêtés » à la France par la Chine, pour une durée de dix ans, récemment installés au zoo de Beauval.

C’est pour nous l’occasion de nous pencher sur les deux points suivants : tout d’abord, la situation de la population de pandas en Chine (combien sont-ils ? comment vont-ils ?) puis quoi penser de la détention d’animaux sauvages en captivité.

Il existe deux « races » de pandas : le panda géant et le petit panda.

Le panda géant (noir et blanc) ne vit que dans les régions montagneuses du centre de la Chine. Avec seulement 1 600 spécimens, le panda géant est une espèce en voie d’extinction pour plusieurs raisons : la diminution du nombre de forêts, qui constituent son habitat naturel et sa nourriture (bambou) ainsi que le braconnage…

Cependant, les autorités locales chinoises, qui respectent et œuvrent pour la protection de cet animal, ont prévu la création d’une trentaine de réserves naturelles ainsi que l’augmentation du nombre de gardes formés à la lutte contre le braconnage.

Le petit panda ou panda roux, qui a d’ailleurs inspiré le nom du célèbre moteur de recherche Firefox, vit dans la région de l’Himalaya et en Chine méridionale. Injustement moins populaire que son cousin, il ne fait malheureusement pas l’objet d’une protection aussi accrue alors que son effectif ne cesse, lui aussi, de diminuer, l’espèce étant également considérée en voie d’extinction…

Que faire, concrètement, pour favoriser la sauvegarde des pandas ?

è Apporter son soutien (manifestations, dons…) à des associations de protection des animaux sauvages d’envergure internationale telles que WWF

Les pandas géants, récemment accueillis en France, sont installés au zoo de Beauval… Les zoos représentent-ils une activité à encourager, eu égard au bien-être animal ?

                Même s’il est indéniable qu’un animal sauvage est fait pour vivre en liberté, l’intensité des activités humaines ne cessent de rogner l’habitat naturel de ces animaux, favorisant ainsi la détention d’espèces sauvages en captivité, afin d’assurer leur pérennité et la sensibilisation du public à leur protection.

                Les réserves naturelles sont, de loin, la meilleure alternative à ce retranchement des animaux sauvages, ceux-ci conservant leur environnement naturel, bien que sur une parcelle limitée.

                Les réserves naturelles n’étant pas forcément accessibles au plus grand nombre, les parcs animaliers, zoos et aquariums ont l’avantage de permettre une sensibilisation de la population à plus grande échelle, ce qui est louable, dans la mesure où les infrastructures offrent des enclos / bassins suffisamment grands et où des soins sont prodigués régulièrement aux animaux, afin d’assurer leur confort.

                Par contre, les cirques et les delphinariums sont à proscrire catégoriquement car les animaux y sont tournés en ridicule pour un plaisir humain malsain. En effet, en plus d’être souvent battus, les animaux de cirque sont transportés dans des cages minuscules et insalubres (pas d’évacuation des excréments) et proportionnellement à la taille des mammifères, les bassins des delphinariums ne sont guère plus grands…

En conclusion…

Activités
Je consomme ?
Réserves naturelles
OUI
Parcs animaliers
Oui mais…
Zoos
Oui mais…
Aquariums
Oui mais…
Cirques
NON
Delphinariums
NON

Parce qu’un mode de consommation différent est un engagement décisif dans la protection des animaux…

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